Un peu d’histoire

L’écritoire à poser se présente sous la forme d’un coffret, destiné à être posé sur une table. Il  préfigure les premiers bureaux. Il est généralement d’une facture luxueuse, plus décorative qu’utilitaire, réalisée avec des bois précieux tant en bois massif qu’en marqueterie.

Il est généralement en deux parties :

-la partie principale, à l’avant, contient les feuilles de papier et documents divers, fermée par un abattant en position inclinée, recouvert ou non d’un cuir, permet d’écrire ou de dessiner ;

-la partie arrière est un petit compartiment fermé par un couvercle, contient le nécessaire d’écriture (encrier, plume, essuie-plume, boîte à sable de séchage, etc.).

 

Un peu de conservation/restauration

Faire une description plus détaillée de l’extérieur de l’objet.

L’écritoire ouverte on aperçoit sur le chant gauche et droit un orifice circulaire où se trouve une vis en fer.

Une clef à bout carré se trouvant logée dans le chant gauche permet d’enfoncer les deux vis sur la table où repose l’écritoire et d’éviter qu’elle ne tombe lors d’une navigation agitée.

Compte tenu de l’état du vernis et du placage, il était hors de question de pratiquer un allégissement. J’ai donc pratiqué un dévernissage, une restauration du placage, un nettoiement du laiton et le recollage de l’ensemble. C’est en accord avec le propriétaire qu’il a été également décidé de retirer la feutrine presque à l’extrême onction et de la remplacer par un cuir. La finition décidée collectivement est celle d’un vernis au tampon.